Cérémonie au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois

Samedi 13 novembre a eu lieu la traditionnelle cérémonie en hommage à la Comtesse du Luart, au Général Pechkoff, au Lieutenant Gniewek et aux morts pour la France d’origine russe.

Pour la première fois depuis 18 mois, l’A.A.L.E.P. pouvait enfin renouer avec ses traditions et revenir à ce qui fait sa force : la mémoire. Pour la première fois également, l’amicale avait mis en place un système de « navette » destiné à récupérer les anciens ne souhaitant ou ne pouvant pas venir en voiture. Ce système innovant a permis à plusieurs anciens parmi lesquels se trouvait son président d’honneur Benoît Guiffray, d’être présents.

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Le combat de Camerone, le 30 avril 1863

« Village agricole mexicain des terres chaudes situé sur l’ancienne route royale de Veracruz à Puebla, à 65 km de la côte du golfe du Mexique. Composé d’un hameau indien et de l’ancienne hacienda de la Trinidad, il est le 30 avril 1863 le théâtre d’un combat entre une compagnie de Légion étrangère et un détachement mexicain de près de 2000 hommes. Longtemps dénommé « Villa Tejeda », ce gros bourg a retrouvé depuis peu le nom de « Camaron de Tejeda » et abrite un mémorial dédié à ce fait d’armes.« 1

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Les chants de tradition : le Boudin

« La musique de la Marche de la Légion étrangère a été composée par François-Nicolas Wilhem. Formé au Gymnase musical militaire et chef de musique au 53e régiment d’infanterie, il est affecté au 1er régiment étranger le 31 mai 1858. La composition, dont on dit qu’elle a été faite à partir de seize mesures issues des anciens refrains des régiments étrangers daterait donc de la guerre de Grimée – Wilhem pourrait avoir adapté la première version chanté là-bas. (…)

« La partition originale du Boudin fut modifiée par la suite par plusieurs chefs de musique de la Légion. En 1885, M. Doering crée un arrangement de cette marche pour les défilés qui reste la partition utilisée. (…) Le Boudin est à la fois la marche officielle de la Légion étrangère et son chant de tradition. »1

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Se souvenir est un devoir…. par Thierry Morvan

La disparition progressive des derniers acteurs de l’Histoire, notamment des survivants de guerre, complique la transmission et le travail de mémoire.
Il s’agit de reconnaître les souffrances héritées du passé, d’honorer ceux qui se sont battus et souvent sacrifiés pour la Liberté, d’offrir une réparation symbolique aux pires blessures de l’Histoire, d’interdire la négation des pages les plus noires du siècle passé.

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