Nos frères d’armes les harkis

par Philippe de Parseval
(membre de l’Association des Écrivains Combattants)

Avant d’aborder le douloureux destin des harkis, soldats de la France, par un survol de son histoire l’auteur rappelle que l’Algérie n’existait pas avant la conquête faite par la France à partir de 1830, conquête motivée par la piraterie ottomane dont les refuges étaient les ports de la côte d’Afrique du Nord entre les royaumes du Maroc et de la Tunisie. La population d’origine avait été refoulée dans les montagnes par l’invasion arabe au VIIème siècle, population elle-même asservie par les Turcs à partir de l’invasion ottomane au XVIème siècle.

La France a créé l’Algérie de toute pièce, y compris son nom qui ne date que de 1837, fait reconnu par Ferrat Abbas lui-même. Elle a construit le pays par la mise en valeur des terres et l’édification des routes, des ports, des écoles, des hôpitaux, des voies ferrées et des aéroports.

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Comtesse Leila du Luart (1898-1985)

Préambule

« Enfant du siècle qu’elle résume par son engagement au service des autres, force morale et prestige du 1er régiment étranger de cavalerie (REC), la comtesse du Luart a une vie de roman russe. Etrangère au service de la France, comme ses légionnaires, elle demeure une des grandes figures de la Légion étrangère.

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La Légion étrangère, histoire et dictionnaire

A l’occasion du 150ème anniversaire de la Légion, la direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives (SGA/DMPA) du ministère de la Défense a publié en coédition avec les éditions Robert Laffont l’ouvrage : « La Légion étrangère – Histoire et dictionnaire« .
Cet ouvrage a été réalisé sous la direction d’André-Paul Comor, maître de conférences honoraire à l’IEP d’Aix-en-Provence. Il réunit cinquante-cinq auteurs, parmi les meilleurs chercheurs français et étrangers.

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Le Capitaine de Borelli, chevalier errant et paladin poète

“ Mes compagnons c’est moi : mes bonnes gens de guerre,
C’est votre chef d’hier qui vient parler ici
De ce que l’on ne sait pas, ou que l’on ne sait guère ;
Mes morts je vous salue et je vous dis : Merci ”…

Qui n’a pas vibré à l’écoute ou à la lecture de ce poème du Capitaine de Borrelli, publié et republié dans plusieurs de ses ouvrages de poésie qui ont valu à son auteur de recevoir à trois reprises le prix de la poésie française de l’Académie Française (1883-1885 ; 1889-1891 et 1893-1895).
Ce poème a eu pour titre « La Légion Etrangère » et pour dédicace « A mes hommes qui sont morts » ; cette dernière deviendra par la suite le titre du poème qui a été déclamé à l’Académie Française par Mademoiselle Jeanne Julia Regnault dite Bartet (1854-1941), actrice de la Comédie Française.

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