A mes hommes qui sont morts

et particulièrement à la mémoire de Tiebald de Streibler qui m’a donné sa vie le 3 mars 1885 au siège de Tuyen-Quang.

Mes compagnons, c’est moi ; mes bonnes gens de guerre,
C’est votre Chef d’hier qui vient parler ici
De ce qu’on ne sait pas, ou que l’on ne sait guère ;
Mes Morts, je vous salue et je vous dis : Merci.

Il serait temps qu’en France on se prît de vergogne
A connaître aussi mal la vieille Légion
De qui, pour l’avoir vue à sa dure besogne
J’ai le très grand amour et la religion.

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